Je constate qu'il y a un déséquilibre actuellement dans les rapports homme-femme d'un point de vue sociétal. La condamnation des déviances masculines est très forte depuis quelques années : gynophobie, agressions et harcèlement sexuels, inégalités au travail. Les femmes reprennent le pouvoir ou du moins leur souveraineté. Leur méfiance et les reproches se manifestent grandement. Le modèle familial a bien évolué également. Les femmes seraient-elles parfois dans l'excès vis à vis de cet aspect de rejet qu'elles semblent développer ? Evidemment ce n'est pas une généralité. On peut être dans l'autonomie sans toutefois blâmer la gent masculine aussi lourdement. Je ne tiens pas compte de ceux qui ont réellement fautés à travers ce constat. Ce que je veux mettre en avant c'est l'existence d'un trauma collectif féminin, inconscient ou pas, lié au passé.
Petit retour en arrière…
Petit retour en arrière…
La femme dans le code civil en 1804
Art 213 : Le mari doit protection à sa femme, la femme obéissance à son mari.
Art 214 : La femme est obligée d'habiter avec le mari et de le suivre partout où il juge à propos de résider. Le mari est obligé de la recevoir et de lui fournir tout ce qui est nécessaire pour les besoins de la vie, selon ses facultés et son état.
Art : 373 : Lepère seul exerce l'autorité parentale durant le mariage.
Art 1124 : Les mineurs, les femmes mariées, les criminels et les débiles mentaux n'ont pas le droit de passer un contrat.
Art 1421 : Le mari s'occupe seul des biens de la famille. Il peut les vendre ou les donner sans l'accord de sa femme.
1892
Le port du pantalon est autorisé pour les femmes en vélo ou à cheval.
1907
Les femmes mariées peuvent recevoir leur salaire.
Ainsi on peut assimiler une femme à l'époque comme étant la propriété de son père ou de son mari. Tel un animal de compagnie dont il faut s'occuper. Vraiment rabaissant et difficile à concevoir aujourd'hui.
Les choses ont mis du temps pour en arriver à une reconsidération plus juste de la femme bien que l'équilibre parfait ne soit pas encore atteint. Pas étonnant que l'inconscient collectif soit marqué et soit en cours d'épuration. Nous-même, les femmes, sommes porteuses de cette mémoire à travers notre lignée maternelle. Nous ne voulons pas faire les mêmes erreurs, suivre ce schéma qui, il y a encore quelques décennies était encore partiellement présent (dans des moindres proportions évidemment).
Qui aujourd'hui se marie autrement que par amour ? D'ailleurs le concept de mariage ne serait-il pas en train de devenir obsolète... Pour ma part je suis mariée depuis 8 ans mais à l'époque je n'étais pas très sereine vis à vis de ma décision. Non pas par remise en question de mon amour mais parce qu' au fond je ne ressentais pas le besoin de me marier. Si c'était à refaire je ne le ferai pas.
Donc dans cet élan positif de recherche de souveraineté individuelle, il y a quelque chose d'observable. Les femmes pourraient avoir tendance à diaboliser le principe masculin lorsqu'il se montrerait défaillant ou plutôt fidèle à sa nature. Assistons-nous à un détachement, à l'abandon de la complémentarité pour certaines ? Les séparations sont souvent rapides, les compromis difficiles à élaborer. Nous remettons même en question un aspect grammatical de notre langue : le masculin qui l'emporte sur le féminin Sommes-nous dans un excès nécessaire pour, par la suite revenir à un équilibre des relations homme/femme ?
Maintenant abordons ce malaise d'un point de vue personnel. Lorsqu'une femme ressent des émotions très négatives vis à vis des hommes, ce ressenti est-il directement lié à son histoire personnelle ? Lorsque l'attitude du conjoint ne convient pas, cela exprimerait-il des failles intérieures ? Développe-t-on une méfiance liée à l'histoire familiale ? Pour ma part ce fut le cas. Après un travail personnel, j'ai compris que je portais involontairement la colère et la frustration de ma mère qu'elle avait pu vivre à travers ses mariages. Et cela venait principalement de son enfance difficile, plus particulièrement d'un père qui ne s'est pas impliqué à tous les niveaux.
Ainsi, faire une mise au point sur son rapport vis à vis du principe masculin serait une étape constructive afin d'équilibrer nos relations de couple. D'ailleurs le concept de couple doit évoluer, dans les deux sens. L'autre doit cesser de représenter une extension, un palliatif. Etre ensemble mais chacun dans son individualité. Si ça ne fonctionne pas c'est qu'il y a incompatibilité donc pas la peine de perdre son énergie à vouloir changer l'autre. Lorsque l'Amour véritable est présent, ça change la donne. La fréquence vibratoire entre deux âmes qui se reconnaissent et s'aiment devrait nous amener à accepter l'autre, à ne pas être dans l'attente ni dans la posture sacrificielle. L'égo laisse la place au cœur et cela permet à l'individu de se reconnecter à son âme. Les difficultés de communication, de vivre une vie de couple stéréotypée passent au second plan. Je ne vais pas m'étaler davantage sur le sujet. Les relations amoureuses (tous sexes confondus évidemment) peuvent être éprouvantes mais au final elles apportent une opportunité de se découvrir et de grandir. Etre célibataire n'est pas une anomalie et il vaut mieux être seul que mal accompagné.
Homme/ Femme nous avons beaucoup à nous apporter de par nos complémentarité.
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