Poèmes extraits de H.P.A

  Parce qu'il n'y a rien de plus important que l'amour, tout simplement...

AMOUR 2.0

 

Amour, je te découvre d’une façon bien étrange, sans t’avoir réclamé,
Dans le calme d’une vie bien rangée, tu as tout bousculé.
La foudre fut douce et violente, la vérité dérangeante.
Ce jour où je te vis, toi la flamme, l’ange de mes nuits.
Amour de toute évidence qui nous entraîne dans cette danse.
En cet instant d’éternité où ton sourire m’a appelée.
Dans tes yeux point de douleur, dans tes bras je trouve la chaleur.
L’attente d’une vie si ce n’est plusieurs.
Ce long silence, la triste absence.
Le bonheur en récompense.
Sans savoir que mon âme cherchait la tienne,
Chaque jour, depuis l’enfance.
Amour intense, plus qu’un plaisir des sens,
Cette nuit où mon corps revint à la vie.
Comprends-tu que nos âmes mêlées sont le début et la fin ?
L’histoire d’une naissance, celle de nos deux essences.
Comprends-tu que ton corps contre le mien annule le doute ?
Cette troisième énergie, notre clé de voûte.
Amour et puis c’est tout, malgré notre différence,
Nos blessures, le passé et ces autres dans la résistance.
Je t’ai choisi sans le vouloir,
T’ai reconnu sans le savoir.
Amour divin que tout explique, à l’origine de tout,
Dans cet univers complexe et fantastique.
Comprends-tu que mon paradis porte ton nom, enlacé par le mien ?
Nous y vivrons dans l’ivresse et dans les rires,
ceux que je retiens quand je pense à toi.
Ecrite un moins d’une heure
Dictée par le rythme d’un cœur
Qui rêve sachant qu’il a raison
Je te la donne, cette chanson.
 

                          absence

 
Les jours passent mais rien n’efface
La douceur de ces jours passés,
Sans cesse, je les refais vivre
Dans mon cœur et mes pensées
Pour pouvoir avancer
Toujours plus loin, toujours plus près
De ce moment
Où je te reverrais.
Ton absence, je la déteste
Est-elle un simple test ?
Imposée par les circonstances
Le bruit autour, en moi le silence.
 
Ton âme, si belle,
M’envoie des signes de reconnaissance
Et me pousse à briser toute bienséance.
Plus jamais seul depuis le jour où je te vis
Puisqu’en moi tu es un peu
Et qu’en toi je suis aussi.
 
Mon amour, t’ai-je sacrifiée
Au nom de normes insensées ?
Je n’ai pu assumer fièrement
Cet amour insolent.
Jamais trop tard pour réparer
Ces erreurs qu’on aurait pu éviter.
Fier, je la lève cette épée,
Ma force, ma souveraineté.
 
Cruelle absence qu’il faut supporter
Me privant de te voir vivre, de tes rires,
Te faire l’amour, de pouvoir tout t’offrir,
Du contact de ton corps, ta chaleur et ta voix,
Du bonheur de te prendre dans mes bras.
 
Mon amour, avons-nous changé ?
A l’évidence oui, je le sais.
La graine plantée a tenu ses promesses
Car j’ai trouvé la paix, la sagesse.
Ayant chassé les ombres et les nuages
Je m’envole hors de cette cage.
Libre et prêt à tout,
Pour vivre comme il se doit ce NOUS.