vendredi 12 avril 2024

Comment vivre en étant empathe



 "Quand une âme s’incarne dans le monde physique et se manifeste au travers d’un corps physique pour vivre dans la dimension physique (3ème dimension), elle perd la mémoire de sa vraie nature et se retrouve dans l’illusion de la “matrice” et de la séparation (avec tout ce qui l’entoure). Elle se perçoit comme séparée des autres humains, des animaux, des végétaux, alors qu’en réalité, elle est connectée à ce Tout, mais l’a simplement oublié car de nombreux voiles se sont insérés devant ses yeux. Ainsi, la personne évoluant au travers de ce corps physique, pense que ce qu’elle fait aux autres peut ne pas avoir un impact sur elle-même. Pour la personne déconnectée, la vie n’est qu’individualisme, c’est s’en sortir soi-même coûte que coûte (“la loi du plus fort”), et satisfaire ses propres besoins. Il y a “nous”, et puis il y a “les autres”. Il y a “nous”, et “eux”. Aucun sentiment de fusion avec le tout n’est jamais expérimenté ni ressenti.

Si je souhaite aborder ce sujet, c'est parce qu'il est fondamental de redevenir souverain de soi-même et l'empathe ne l'est pas. Cela fait plusieurs années que j'ai réussi à gérer ce profil et que je suis libérée de plusieurs choses dont la culpabilité et la peur du rejet. Je n'ai jamais été extrême dans mon empathie mais il est certain que cette qualité peut être un réel boulet si on n'apprend pas à se respecter.

L’empathie

L’empathique (ou empathe) ressent non seulement les émotions mais aussi la souffrance physique des autres. Il ne fait qu’un avec toute personne ou groupe de personnes ou animaux sur lesquels il porte son attention (même sans nécessairement être à côté physiquement). La fusion est instantanée et au delà de la compassion, il DEVIENT l’autre, et RESSENT dans son corps, physiquement et/ou (selon les degrés d’empathie) émotionnellement, les émotions et la souffrance de l’autre comme si c’était lui. Il est son égal, voire l’autre prend alors même plus d’importance que sa propre personne qu’il va souvent instantanément oublier tant la fusion est totale. Sa conscience a fusionné avec la conscience de l’autre pour ne faire plus qu’un. L’empathique peut donc, dans certains cas, même se “sacrifier” pour quelqu’un d’autre, car dans ces moments de fusion, il est totalement désidentifié de sa propre identité, et la survie ou l’arrêt des souffrances de l’autre devient alors son ultime priorité. Ce n’est même pas un processus conscient ou volontaire, c’est instantané chez l’empathique, sans qu’il n’ait à le décider ni à “faire d’effort”. C’est automatique, tout simplement parce que l’empathique n’a, lui, pas perdu sa connection avec le Tout. Il est ce Tout.
Mais au même titre que l’hypersensibilité, l’empathie, dans la matrice (autrement dit, dans la société de l’humain déconnecté de sa réelle nature), est considérée comme une “faiblesse”, un “défaut”, ou un “problème”. Un humain “réussissant” dans la matrice est un humain déconnecté de ses émotions. La “force” dans la matrice est associée à l’absence de sentiments, le cerveau gauche étant le roi de la matrice et le cerveau droit et tout ce qui touche à l’émotionnel, à fuir et à montrer du doigt, considérés comme des failles ou des faiblesses. Ces qualités sont ainsi montrées du doigt et même traitées comme des maladies,  non seulement parmi les femmes (polarité féminine), alors que c’est leur fonction primaire dans l’univers que d’apporter la sensibilité, l’empathie, la créativité et la valeur des émotions, mais encore plus chez l’homme. Ainsi, un homme qui pleure est considéré comme un être faible. Un homme souhaitant défendre les femmes, traité de “gay”, un homme ne souhaitant pas manger d’animaux, considéré comme “n’étant pas un vrai homme”. Ceux qui contrôlent ce monde et qui ont parfaitement connaissance du pouvoir des émotions et de la connexion entre les humains ont ainsi tout fait pour “inverser” toutes les valeurs et ainsi rendre à la mode tout ce qui n’est pas sain et tout ce qui est contre-nature, afin que l’humain, éduqué et formaté à toujours privilégier le regard des autres plutôt que ses propres ressentis et valeurs, refoule toujours ce qu’il a en lui, sa propre vérité, pour “suivre le moule” et ne pas être “différent”. L’empathique, au lieu de réaliser qu’il est né avec cette habilité extraordinaire d’avoir dès sa naissance percé les voiles de la matrice et de ressentir cette connexion avec le Tout, croira ainsi qu’il a un problème, aura honte de ces habilités et prendra des médicaments pour calmer sa souffrance d’être rejeté, moqué et d’être différent, et voudra la plupart du temps plus que tout que quelqu’un lui “retire” cette faculté qu’il prendra par conséquent comme une punition ou un poids horrible à porter, souhaitant plus que tout, juste, “être comme tout le monde”. Il entendra régulièrement des remarques du type “tu es trop sensible”, “tu n’es pas mère Teresa”, “arrêtes de vouloir sauver le Monde”, “contrôles-toi”, “tu n’arriveras à rien en étant si sensible ou si faible”. Il regardera les autres et se demandera comment ils font, eux, pour ne pas avoir mal pour les animaux, pour les autres humains qui souffrent, et quel est son problème, pourquoi lui il n’y arrive pas. Il fera parfois même tout pour essayer de ne plus l’être, constatant qu’on ne peut pas se retirer ces choses là. L’empathie est en nous et ne peut pas partir, tout simplement car elle fait partie de nous, mais ce n’est pas tout : NOUS L’AVONS POUR UNE RAISON.

Les risques et les difficultés pour l’empathe :

– Fusionner avec les autres en permanence sans pouvoir le contrôler, dans des moments où nous ne le souhaiterions pas, ou où nous sommes déjà affaiblis énergétiquement : dans le métro, au travail, à la maison, dans notre relation, en regardant des films, les infos. L’empathie si elle n’est pas volontairement un minimum contrôlée peut être très lourde à porter au quotidien. 

– S’oublier soi-même et perdre sa propre identité et personnalité par fusion perpétuelle avec les autres étant donné que nous percevons toutes leurs pensées. Nous pouvons aussi être tentés de correspondre à ce qu’ils veulent (le ressentant de manière très claire) et donc de nous créer une “fausse identité” calquée à leur volonté.  C’est ainsi que l’empathe peut se perdre totalement dans une relation de couple, ou qu’un enfant empathique peut être trop dominé par ses parents voire abusé, ou encore qu’un individu empathique peut perdre sa personnalité et ne pas oser dire ce qu’il pense en groupe, connaissant en avance les pensées ou remarques qu’il va déclencher (l’empathique ayant souvent en plus la blessure du rejet et / ou de l’abandon, qui leur ont permises justement de comprendre les autres ensuite, cela donne une combinaison “idéale” pour l’abus ou le manque de limites personnelles, la perte totale de soi).
– Ne pas arriver à dire non et à mettre des limites. L’empathe, comme il a la capacité de tout ressentir chez l’autre, émotions mais aussi pensées, sera très souvent tenté de privilégier le bien-être et la volonté de l’autre puisqu’il peut la voir, plutôt que la sienne. Il mettra ainsi souvent ses propres sentiments, besoins et volontés de côté et dira souvent “oui” par volonté de faire plaisir à l’autre et n’arrivera souvent pas à dire “non”.
– Devenir “craintif” des autres, de ce que nous voyons et regardons par “peur” de prendre les émotions des autres ou leur énergie négative, se placer en tant que “victime” de son empathie et victime des autres. Dès lors, il n’est pas dans sa pleine puissance et sera donc dans une vibration non suffisamment élevée pour lui permettre de ne pas souffrir de son empathie mais surtout de se créer une réalité positive (puisque nous créons notre réalité sur la base de notre vibration.
– Penser que nous n’avons pas notre place dans ce Monde, que nous sommes ici “par erreur”. Rejeter son incarnation ou rejeter qui nous sommes. Nous en revenons comme au point précédent à la vibration de l’impuissance qui est la plus basse sur l’échelle des émotions (juste au dessus de la vibration de la mort, O). L’individu se rejetant est par conséquent comme un individu “mort” avant l’heure. Reprendre son pouvoir est impératif pour l’empathe (et pour tout humain en général de toute façon).

Comment vivre dans ce Monde déconnecté en tant qu’empathe ?

La question est donc, comment arriver à utiliser la “bonne partie” de l’empathie, sans en subir la “mauvaise” ? Comment arriver à tirer profit de cette magnifique qualité, sans en vivre les conséquences difficiles ?
1) La priorité pour l’empathe est de REPRENDRE SON POUVOIR. L’empathie n’est ni un défaut, ni une tare, ni une maladie mentale : c’est un signe de haut état d’avancement spirituel, de capacités extra-sensorielles et de connexion avec le Tout. Il convient donc de bien intégrer cela en soi. Il ne s’agit pas non plus de se sentir “supérieurs”, mais tout simplement de ne plus se considérer INFÉRIEURS ou comme ayant un problème ou un dysfonctionnement. L’empathie devrait être l’état NATUREL de l’humain. L’humain qui n’est pas empathique est au contraire celui qui n’a pas toutes ses facultés intuitives développées et qui sommeille encore sous les voiles de l’illusion de la séparation dans la matrice physique.
2) L’empathe doit plus que quiconque veiller à sa VIBRATION puisqu’il fonctionne, s’il ne sait pas contrôler son empathie et sa vibration, comme une “éponge” avec les vibrations des autres. En présence de quelqu’un, il va non seulement percevoir ses émotions et ses pensées, mais aussi pourra prendre sa “vibration” (s’il ne cherche pas volontairement à maintenir la sienne). Nous émettons tous une certaine “fréquence vibratoire” et si l’empathe ne fait pas attention, il peut se calquer à la vibration de celui qu’il côtoie, entend (musique, communication téléphonique…), ou même auquel il pense. Tout étant vibration, la vibration n’a pas besoin de contact physique pour être influencée. La pensée seule peut faire varier notre vibration. . Un empathe efficace est un empathe qui arrive à maintenir sa vibration élevée tout en étant dans la compassion pour l’autre pour le comprendre puis l’aider, mais SANS descendre à son niveau vibratoire ni de détresse. 
3) Apprendre à maîtriser son empathie et à ne pas absorber toutes les souffrances du Monde (la “déconnecter” par moments). Une seule personne, comme nous l’avons vu plus haut, ne peut porter tous les problèmes et tous les maux du Monde. Chaque âme dotée d’empathie ayant réussi à déjouer les voiles de l’illusion choisit de s’incarner pour impacter le Monde dans un domaine, à son échelle, à sa manière. Aucune âme n’a comme mission de sauver toutes les âmes, car c’est tout bonnement impossible. Il convient donc pour l’empathe de véritablement intégrer profondément cette réalité en lui, aussi triste soit elle, car c’est ce qui est : il ne pourra pas “sauver” tout le monde. 
4) Retrouver sa propre identité. L’empathe ayant tendance à fusionner avec toutes les consciences qui l’entoure, aura donc tendance à se “perdre” et à se noyer dans la masse. Il devra donc retrouver sa véritable identité et essence s’il veut retrouver son plein pouvoir, se faire respecter et retrouver sa joie. L’empathe doit retrouver sa véritable essence, se reconnecter à son âme et apprendre à respecter qui il est.
5) Apprendre à dire non et à mettre des limites. Certainement encore une fois la partie la plus difficile pour l’empathe, et pourtant la plus “vitale” s’il ne veut pas se détruire. Le don de soi s’arrête là où notre propre destruction ou “abîmement” commence… Aucune cause ni aucune personne ne justifie que nous nous détruisions pour elle. L’objectif est d’arriver à vibrer suffisamment haut pour pouvoir impacter positivement l’autre, ou une cause, sans se descendre soi. Et pour cela, il va falloir, au même titre qu’il va falloir déconnecter son empathie à certains moments pour pouvoir se maintenir en vie et non submergé, apprendre à dire “non” à certaines personnes ou à certaines choses.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire